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une histoire juste pour rire de Lily et nanard

8 février 2011

SMS

Un cadavre.

Que ne donnerais-je pas pour un cadavre. Pas spécialement un grand, un petit, un nourrisson, quel importance? Tant qu'il est mort c'est bon.

Je dois envoyer un message à ma chere commissaire... Vous allez me dire que je peux tout aussi bien lui téléphonner, mais j'ai pris l'habitude de communiquer par SMS (Smal Mort Sournoise)

Mais ou trouver un cadavre? C'est qu'avec cette période d'austèrité économique les gens sorte moins... Ils sont donc plus difficilement seul le soir en pleine rue...Ah je peux le dire je suis une victime de la crise!

Pourtant, il faut bien que je passe le message, la vie de la soeur de la policière est en danger. Son meutrier est déjà en route. Je l'ai raté de peu et tout cela à cause de ce stupide meutre de ma "Fan". Me voila donc obligé de tuer une inconnue, sans préparatif, sans même plaisir. Enfin, le devoir avant tout.


Me voilà donc, derrière une charmante jeune femme, une des rares suffisement riche que pour sortir un mercredi soir et seule. Je décide de l'aborder au abord d'une rue plus sombre et plus isolée que les autres:

- Madame, croyez bien que je le regrette, mais je suis dans l'obligation de vous tuer... de vous massacrez serait plus juste.

c'est toujours la même chose, elle résite, objecte, supplie, c'est d'ailleurs incroyable ce qu'un être humain est capable de faire ou proposer pour avoir la vie sauve...

- Croyez madame, que je ne vous tue pas de gaieté de coeur, mais j'ai besoin d'un corps...

Vous aurriez du la voir avec ces "mais c'est cruelle", "Monstrueux"... elle s'est débatue... J'avais presque pitiée... Presque... après tout, comme je dis toujours, meutre bien organisée commence par les mêmes... rituelles.

alors j'ai repris les bonnes vielles habitudes, Je l'ai d'abord endormie, elle s'est ensuite réveillée attachée sur une table. Nue? Au début j'y ai pensée, mais je ne suis pas comme ça... Je ne suis pas un monstre, j'avais juste besoin d'un corps pour envoyer un message...

- Sachez madame qui le couteau qui va s'enfoncer dans votre corps est un couteau neuf, fabriqué dans le meilleur endroit. Un bon Laguillole. vous allez voir, il vous procurera de nombreuses satisfactions.

Je l'ai donc torturée, oh juste ce qu'il faut pour attirer l'attention du commissaire, c'est que Madame à ces priorités, elle ne se déplace plus pour un simple meutre, il faut de la cruauté pour intéresser madame... Une fois morte, je glisse dans son bouche meurtrie un numéro de téléphone... Celui de sa soeur...

Le message est envoyé

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14 décembre 2010

une pâle copie

 

Quel choc de voir son double , surtout quand on connaît son terrible destin  . D'ailleurs, je ne suis pas la seule à avoir une tête d'enterrement aujourd'hui . Nous ne la connaissions pas personnellement mais lorsqu'un confrère meurt toute la police est touchée . La brigade s'identifie à la victime ,  chacun se  dit : ça aurait pu être moi . Pour ma part , ça ne me demande  très peu d'effort pour me voir en elle . Un simple coup d'oeil suffit . 


Le rapport d'autopsie indique que la victime est restée deux semaines enfermée , elle a été affreusement mutilée, un oeil arraché ainsi qu'une partie du cuir chevelu et un doigt de pieds de son vivant .Elle a reçu vingt  coups de poignard  qui lui ont été fatals, il y a trois jours  .les poumons sont remplis d'eaux .Elle a été jetée   dans la Seine il y a environs 6h . Petit détail fort intéressant  , la victime porte des griffures sur le visage faite par de grands ongles . Notre tueur serait il une femme ou  fait il parti du  nouveau spectacle de Michou?


Un autre détail m'interpelle  : selon le  rapport,les coups de poignard ont été donnés de la main gauche mais semblent très maladroit vu les blessures .c'est vraisemblablement pour cela que la personne s'est acharné ainsi ,multipliant les coups de poignard sur cette pauvre fille .Le tueur  n'utilisait pas sa main habituelle . une blessure à la main droite ou  a t'il voulu faire croire qu'il était gaucher ?

 c'est vraiment étrange . ça ressemble au travail de  mon cher tueur avec le petit N tatoué sur sa cheville droite  mais ce n'est pas tout à fait ça . On dirait une copie . Et le mot laissé ? Et le choix de la victime? 


 Tout à coup mon téléphone vibre un nom inhabituel s'affiche : celui de ma soeur . Plus de 10 ans que je n'ai pas reçu de ses nouvelles mis à part la carte de Noël annuelle . La famille est un mot qui à  pour moi  perdu tout son sens  depuis bien  longtemps .Incapable de répondre, je le regarde sonner ...

 

27 novembre 2010

La vérité tue...

Ah les fans, toujours à essayer de vous imiter. Tiens par exemple le grand Michael Jackson... combien se trouvent vêtu comme lui, parlent comme lui, bougent comme lui ?

Là, ma femme - fan, elle tue... presque comme moi. Il y a des règles, bon sang ! on ne tue pas en plein jour, on ne tue pas des proches, on ne tue pas de flic. Voilà donc qu'elle nous fait la joie du triptique. Une femme flic, donc proche de moi et en plein jour. Oui, vous allez me dire, personne n'a rien vu... encore heureux.

C'est quand même pratique d'être proche de la police. Je suis informé pratiquement en temps réel du déroulement des enquêtes. C'est comme ça que j'ai appris que mon bon commissaire avait un lourd secret... tellement lourd que si jamais une personne mal intentionnée le révélait, sa carrière, mais aussi sa vie, en serait menacée.

Oh je vous vois venir, m'en servir pour la faire chanter et tuer en paix avec le soutien de la police. J'y ai pensé effectivement. Mais je suis un artiste. Les artistes ne sont pas mauvais.

Voilà pourquoi depuis le début, je tue utile pour elle. Naturellement notre bon commissaire n'a jamais fait le rapprochement et pour cause. Mais elle pourchasse depuis dix ans un criminel qui lui sauve la vie. Que voulez-vous avoir un père président du conseil de l'Europe et pourri, cela crée des problèmes. Non seulement pour l'intéresser, mais aussi à sa famille. Figurez-vous que ce charmant père de deux enfants a mystérieusement disparu avec la modique somme de 85 millions d'euros. Le tout volé sur le dos de notre bonne vielle mafia Italienne...

Et voici comment je me retrouve tueur en série d'agents infiltré de la mafia en territoire français. Un jour qui sait, je lui dirai... Mais j'aime tellement jouer ! Et puis elle a une enquête à résoudre

27 novembre 2010

un meurtrier peut en cacher un autre



Me voilà sur les lieux du crime , devant ce corps meurtri  portant un mot fort étrange: "Chère capitaine,celle là ce n'est pas moi ..Sincères salutations. tu sais qui "

Je reconnais de suite  la patte de mon cher  compagnon . Dix ans qu'on se fréquente,qu'il m'épie,que je le pourchasse .Pas un mois sans des nouvelles de lui ,tout celà créer des liens . 

J'en frissonne chaque soir  mais c'est bel et bien la vérité, il fait parti de ma vie et il y prend une grande place . 

Mais quelle est cette supercherie? Ce n'est pas lui ,mais qui alors? et comment a t'il trouvé le corps avant nous ? A t'il un associé , un copilote? Est ce encore un nouveau jeu ? 



" on en saura plus après l'autopsie capitaine Althea " dit  Nicolas  d'une voix teintée d'émotion qui me tira de mes réflexions .C'est sûre que devant un tel massacre,personne ne peut rester insensible .Elle fut tellement tuée sauvagement,mutilée, la tête fracassée   qu'on peut à peine imaginer qu'elle fut un jour vivante , un être d'os et de chair qui marchait ,parlait ,embrassait ...un vrai massacre ! 


Nicolas est un jeune novice, mon petit poulain en quelques sorte .Il y a delà 3 mois , que mon supérieur me la mit dans les pattes  et ce sans demander mon avis  et encore moins écouter  mes plaintes et jérémiades .oh , il n'est pas désagréable mon petit poulain ,plutôt bel homme, sympathique mais voilà je déteste travailler en binôme . 



De retour au boulot , attendant les résultats de l'autopsie , mon acolyte à mes côtés,son bureau se trouvant à ma gauche , pas moyen d'être tranquille  . Il est si causant ce jeune homme , toutes ses questions ,toute sa petite vie qui s'égosille chaque jour à me raconter dans les moindres détails allant jusqu'à me décrire les couleurs de ses draps . On dit des femmes qu'elles sont bavardes. Que nenni  ,ce n'est qu'un stéréotype parmi tant d'autres  . D'ailleurs de nombreuses recherches ont montré qu'en réalité ,ce sont les hommes qui parlent le plus .Pas la peine de creuser  dans ces recherches, regarder et surtout écouter mes collègues ,mes amants me suffit à voir que les hommes sont de sacrés casseurs d'oreilles .


 Soudain ,une sonnerie retentit ,suivie d'un cri familier  . Nicolas m'interpelle , "capitaine , on a  trouvé l'identité de la victime : Marie Bolbec , une femme ,32 ans , capitaine de police . 

Je blêmis , même âge que moi , même métier .

"Montre moi sa photo ,Nico " 

il pianota rapidement sur son ordinateur et trouva vite une photo de notre défunt collègue :

Trait pour trait , mon portrait ! 

 

12 novembre 2010

Un tueur sachant tuer sans son maître est un bon tueur

C'est incroyable. Dès qu'une chose est hors norme, dès qu'un génie créé et expose sa création, il se trouve automatiquement un individu pour copier. Coca à Pepsi, Mercedes à Toyota, La Nasa à L'ESA et moi? J'ai Monica. Admirable femme au demeurant. Elle me trouve génial, c'est tout à son honneur me direz-vous. Jusqu'ici cette passion se contentait d'une pâle imitation de temps en temps. Des petits meurtres, des crimes de passage. Une aventure d'un soir en quelque sorte. Naturellement les lendemains pour ces amants du poignard sont beaucoup plus douloureux. Mais voilà, la faussaire essayant de pousser l'imitation jusqu'au maximum, ces petits meurtres sans conséquence finissent par retomber sur moi.

C'est incroyable. Dès qu'une chose est hors norme, dès qu'un génie créé et expose sa création, il se trouve automatiquement un individu pour copier. Coca à Pepsi, Mercedes à Toyota, La Nasa à L'ESA et moi? J'ai Monica. Admirable femme au demeurant. Elle me trouve génial, c'est tout à son honneur me direz-vous. Jusqu'ici cette passion se contentait d'une pâle imitation de temps en temps. Des petits meurtres, des crimes de passage. Une aventure d'un soir en quelque sorte. Naturellement les lendemains pour ces amants du poignard sont beaucoup plus douloureux. Mais voilà, la faussaire essayant de pousser l'imitation jusqu'au maximum, ces petits meurtres sans conséquence finissent par retomber sur moi.

En effet, Notre bon capitaine ne peut pas faire un pas sans me croire responsable. Mais j'ai ma fierté, je ne veux pas m'attribuer le mérite d'une autre, fort capable d'ailleurs. Elle a vraiment beaucoup de talent. Elle doit juste apprendre à avoir plus confiance en elle. Elle ne doit pas avoir peur de mettre son nom à l'oeuvre. Mozart signait-il d'un nom d'emprun? Mais bon, si elle éprouve de la joie et du plaisir à tuer sous mon nom, qu'elle mal y a-t-il? Ce n'est pas bien méchant.

Mais il ne faut pas croire que je profite ainsi du travail d'une autre, non. Je vais juste déplacer le corps, le jetter à l'eau. Et je vais mettre un petit message à ma charmante policière. C'est comme cela qu'on communique.

Qu'elle confort que les corps pour communiquer. Gratuit, on n'en manque jamais, bien plus fiable que la poste. Un peu lent certes, mais tellement plus joyeux. Hé oui, la poste c'est mortelle.

C'est comme cela, que notre aimable capitaine c'est retrouvé avec ce message:

Chère Capitaine,

Celle-là ce n'est pas moi...

Sincères salutations

tu sais qui

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7 novembre 2010

moi et le tueur

 

Dix ans que je le course ,que je le piste que je le guette sans une once de résultat ni le moindre indice pouvant m'amener vers lui . Il fut ma première enquête , mon premier cas  . Je venais tout juste de rentrer dans la brigade criminelle de Paris  en tant que lieutenant de police . 

On sait peu de choses sur lui   mis à part que  c'est un homme faisant dans les 1m80 ,gaucher , pervers narcissique,  boulimique de meurtres, gardant précieusement une  partie du corps de ses victimes .Il  contrôle le déroulement du meurtre, épie sa proie durant des mois , ne laissant rien au hasard et ne laissant malheureusement aucun indice  pour nous autres enquêteurs  .Il aime jouer et  son partenaire préféré n'est autre que moi et ce depuis mon arrivée dans la brigade.Me voilà maintenant capitaine et encore et toujours à ses talons . 

 

Mardi 10 h , comme à mon habitude  assise devant mon ordinateur , la tête ailleurs, envoûtée par les vapeurs de mon café;  mes pensées tournées vers mon amant d'un soir  .Et oui , malgré mes 32 ans bien tassés , pas de vie de couple, simplement des histoires d'un soir . Me poser est impossible ,ma vie  c'est la police.Aucune  place pour un homme, encore moins pour une vie de famille .

Il fut un temps où je pensais concilier les deux et j'ai lamentablement échoué et gardé de cette période une blessure ineffaçable  . Un homme ,si amoureux soit il,ne partagera jamais sa femme avec des meurtriers de tout poil . Car oui , je partage le plus clair de mon temps avec ces monstruosités, étudiant leurs pensées ,leurs pas,leurs fantasmes...Aujourd'hui,comme dans mes enquêtes je cours d'aventure en aventure au gré de mes envies et ces amants conviennent très bien à ma vie de chasseuse sans attache , n'attendant rien d'eux si ce n'est un  peu d'affection le temps d'une soirée. 

 

Soudain, un appel de mon supérieur me sort de mes songes . Il a encore frappé. Ce matin, deux enfants se promenant le long de la seine ,on  trouvé le corps d'une femme d'une vingtaine d'années  extrêmement mutilée, présentant des cicatrices vieilles de plusieurs semaines .Comme à son habitude,un message mit attend . J'avale mon café, je fais un bond,enfile à la va vite ma veste et pars en moto vers le lieu du crime : Notre Dame de Paris, un de mes  monuments historiques préférés . Est ce un hasard, je ne pense pas ...

 

 

3 novembre 2010

Tuer c'est jouer

première fois? Oh c'était un accident... enfin, non, je voulais tirer, mais pas là, pas à cet instant. Mais bon, un mort, même trop tôt, cela reste un mort. Donc je le compte. Et puis un premier ça ne s'oublie pas. J'y suis attaché, d'ailleurs il me suit partout. Enfin ce qu'il en reste. Avant de le donner à manger aux cochons, ben oui faut bien les nourrir ces bêtes, j'ai découpé un petit morceau de sa peau que j'ai cousu sur le siège de mon auto. Un intérieur cuir d'une valeur inestimable.

Naturellement le premier a été brouillon. D'ailleurs c'était un inconnu, enfin je ne le connaissais pas. Il était militaire, en quelque sorte il s'agit de mon soldat inconnu à la différence que je suis le seul a raviver sa flamme.

Je l'ai vu dans la rue se baladant, sans rien demander à personne, j'ai attendu qu'il soit seul, je voulais le tuer dans un endroit calme, mais avant, discuter, parler avec lui. Tuer pour tuer cela n'a aucun sens. Il faut s'unir à sa victime, une vie cela à de la valeur quand même, un peu de respect.

De nos jours les gens ne respectent plus rien. Même pas les meurtres. On vol une bijouterie, on tire et on part en courant. J'ose croire que je vaux mieux que cela. Je suis un artiste, le Mozart des criminels.

Naturellement, il n'y a pas d'artiste sans orchestre. Mon Maestro personnel est policier. La personne que j'ai continuellement à combattre après chaque cadavre.

c'est si bon de savoir qu'après mon passage, des hommes et des femmes passeront pour analyser mon oeuvre.

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